“Maintenant, la révolution est une obligation vitale: c’est une révolution pour la vie”.
Le Dernier Rempart 11/09/21
Le seuil a été franchi. La mise en place d’un dispositif de PASS sanitaire et d’un dispositif de contrôle généralisé, de surveillance de masse et de fichage générale de la population. Sous prétexte d’une urgence sanitaire, chaque déplacement de la population sera contrôlé, suivi. Et cela par le même gouvernement qui avait coupé des milliers de lits d’hôpitaux, qui a licencié des soignants et détruit le droit à la santé pour tous.
La perspective qu’ouvre le passeport sanitaire est l’institution de la carte d’identité biométrique, l’institutionnalisation du contrôle généralisé de nos corps.
Cette procédure, l’exploitation de moments de crise pour adopter des mesures d’urgence liberticides, n’est pas nouvelle. Elle a été adoptée récemment avec l’institutionnalisation de l’état d’urgence qui a permis de détourner nos droits et nos libertés fondamentales.
Cela fait des décennies qu’en Europe des centres de rétention administratifs existent, des prisons hors droit où la police fait sa loi, où des gens sont reclus seulement parce qu’ils ne possèdent pas un document, quel futur attend ceux qui n’ont pas le pass sanitaire ? Des décennies que dans les quartiers populaires des personnes subissent des contrôles musclés par la police qui finissent parfois avec des morts sans qu’il n’y ait de justice pour les victimes. Être poussé dans la précarité n’est-il pas la finalité de ceux opposés au pass sanitaire ?
Cela fait des années que des opposants à des œuvres inutiles imposées par le pouvoir technocratique sont matraqués par la police qui défend les intérêts des grandes entreprises, que les travailleurs voient leur dignité et leurs droits piétinés, que les locataires de logements sociaux voient leur droit au logement bafoué, et que des bailleurs sociaux, couverts par des politiciens, laissent des logements insalubres.
Depuis trois ans, les gilets jaunes sont dans la rue chaque samedi, essayant de combattre un pouvoir qui est arrivé à bafouer les droits les plus élémentaires, qui est en train de détruire ce qui reste de l’état social, et de favoriser les grands intérêts financiers, se faisant éborgner et mutiler pour une égalité sociale pour tous.
C’est pourquoi maintenant, nous avons décidé d’arrêter de demander, de réclamer : maintenant nous nous organisons pour instaurer une véritable démocratie.
Pour nous, nos enfants, pour les plus faibles et les plus vulnérables, et pour que l’Homme puisse vivre la tête haute.
Maintenant, la révolution est une obligation vitale: C’est une révolution pour la vie.